La Nouvelle-Écosse a élargi la consigne à tous les contenants, y compris les briques pour le jus et les boîtes de conserve, soit une trentaine de catégories différentes. Ainsi, 84 % des bouteilles de plastique et des bouteilles de vin et de spiritueux sont détournées des dépotoirs. La population apporte les contenants consignés dans des centres où ils sont triés manuellement. Résultat : les ballots de matières récupérées sont purs à 100 %, et sont vendus au meilleur prix sur le marché.
Le Québec, un mauvais élève
Pas moins de 80 % des contenants en verre non consignés sont des bouteilles vendues par la Société des alcools du Québec (200 millions de bouteilles par année). Récupérées pêle-mêle dans la collecte sélective, les bouteilles se cassent tout au long de la chaîne de tri, ce qui les rend impropres au recyclage et contamine les autres matières recyclables. La consigne permettrait un tri plus efficace du verre envoyé directement chez le recycleur par lots de différente couleur, ce qui en augmente grandement la valeur. Le verre ainsi récupéré est recyclable à l’infini en verre de la même qualité.